Cet article insère des poèmes écrits ou traduits par Maria Cernobai, professeur de langue française de Moldavie.
En 1979, Maria Cernobai a commencé son activité pédagogique qu’elle n’a jamais abandonnée. Ses disciples ont remporté du succès aux concours régionaux et nationaux et continuent leurs études aux facultés de langues étrangères de Moldavie, France, Roumanie. Depuis l’an 2002, elle est responsable de l’enseignement des langues étrangères au sein de la Direction Enseignement du district de Căuşeni.
A part l’enseignement des langues, Maria Cernobai est passionnée pour la poésie qu’elle aime créer et traduire.
Ma prièreMaria CernobaiSaint-Michel,Je vous prie de tout mon cœur :Donnez, s’il vous plaît, aux professeursDe la santé, de la patience et du bonheur.Que nous, nos enfants et nos parentsSoient toujours heureuxEt pas malheureux.Saint-Michel et Sainte-Marie,Je vous en prie :Influencez le ministèrePour augmenter nos salaires.Priez les députésQu’ils fassent du progrèsPour avoir un pays instruit,Une langue soignée,Des coutumes et des traditions respectées.Oh, Mon Dieu, sauve notre pays !Que les enfants restent dans leurs nids,Que leurs parents ne partent pas à l’étrangerPour gagner la vie, pour exister.Que l’ange gardienSoit auprès de nousPour orienter nous tousVers une vie meilleure.Je le souhaite de tout mon cœur :Que nos professeurs aient la possibilitéDe faire des stages à l’étrangerPour maintenir le français.
Les parents (Părinţii)Grigore VieruTraduction - Maria CernobaiQuand j’ai eu une mère et un pèreJe visitais assez souvent mes amis,Mais rendre visite aux parentsJe n’ai pas réussi.Parents, parents, chers parents,On vous comprend tardNos anges, perles rares.Je laisserais tous mes amisSi les yeux de ma mère étaient en vie,Je laisserais tous mes hôtesSi les yeux du père étaient en vie.Parents, parents, chers parents,On vous comprend tardNos anges, perles rares.Je leur passais du painEt je disais, j’irai chez eux demain.J’irais chez eux, ils ne sont pas en vieEt je parle avec eux en paradis.Parents, parents, chers parents,On vous comprend tardNos anges, perles rares.Je pleure et les larmes sont amères,Je ne sais pas s’ils les voient, mes chers,La chanson est humide de larmesJe ne sais pas s’ils m’entendent.
Tant que nous vivons sur cette terre (Cît trăim pe-acest pămînt)Nicolae DabijaTraduction - Maria CernobaiNous vivons sur cette terreTant qu’on a une chose chère -Un champ, un village natalUne église sur la colline.Tant qu’on a un pays saintEt une flûte de Pan qui chanteTant que les parents sont vifsIl existe quelque chose de saint.Tant qu’on a mal des forêtsEt on a un avenirTant qu’on se rapelle le passéIl existe des choses chères.Tant que Hypérion se lèveEt dans les cieux il y a une fêteEt si la paix reigne sur la terreIl existe des choses chères.Tant qu’on a un village lointainEt une langue immortelleTant qu’on s’adresse aux parentsIl existe des choses saintes.Tant qu’on a mal des rivièresOu d’une chanson qui se perdTant qu’on des choses chèresNous vivrons sur cette terre.