Le français demeure, à la rentrée 2009/2010, la première langue étrangère enseignée dans les écoles, collèges et lycées de Moldavie. Ce résultat vient d’être confirmé par le Bureau national de la Statistique de Moldavie.
Le total des apprenants de français s’établit à 376.027 élèves en Langue Vivante 1 (52,07 % des effectifs) et à 26.190 en Langue Vivante 2 (6,96 %).
L’anglais n’arrive qu’en seconde position avec un taux d’apprentissage de 47,72 % en LV1 et 6,45% en LV2. L’allemand n’est, quant à lui, appris que par un peu plus de 3% des jeunes Moldaves.
Le résultat encourageant de cette rentrée 2009/2010 provient des villes où le français progresse : + 24 % d’apprenants à Chisinau, la capitale et + 8 % à Balti.
L’enseignement du français conserve enfin une très large avance dans les campagnes et les petites villes de Moldavie : + de 63% des jeunes y apprennent encore le français.
La Moldavie conforte ainsi sa tradition francophone et francophile. Le pays reste le plus francophone d’Europe centrale et orientale. Ce résultat significatif est le fruit du travail mené par les autorités locales de l’enseignement et les professeurs de français, avec le soutien de l’Alliance française de Moldavie et du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France en Moldavie, mais aussi de l’OIF et de l’AUF, institutions largement soutenues par la France. L’Ambassade de France et l’Alliance française de Moldavie mènent une politique active en termes de formation et de dotation en matériels pédagogiques et didactiques des professeurs de français du pays. Des campagnes de promotion du français sont conduites pour rappeler que cette langue est celle du rapprochement du pays à l’Union européenne.
Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, les trois capitales européennes sont francophones. La France est un des piliers de la construction européenne et l’un des principaux contributeurs financiers de l’Union européenne dont les efforts bénéficient largement à la Moldavie. L’apprentissage et la pratique du français sont aussi des atouts en matière d’emploi et d’accompagnement du développement économique moldave.
De nombreux investisseurs français sont présents en Moldavie. La francophonie est une des motivations citées par les entreprises françaises présentes pour expliquer leur choix d’implantation dans le pays.
Enfin, la France demeure enfin le 4e pays d’accueil des jeunes moldaves effectuant des études supérieures à l’étranger, derrière la Roumanie, la Russie et l’Ukraine, mais devant l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou la Bulgarie.
Source : http://www.ambafrance.md/spip.php?article1124
Le 19 janvier 2010