Des avancées
- L’année 2005 a été une année de stabilité politique, ce qui permet d’améliorer le climat d’investissement.
- la signature du Plan d’Action Moldavie - UE montre des progrès en matière européenne et offre de nouvelles possibilités au pays.
- La croissance économique a connu un rythme beaucoup plus soutenu que son voisin ukrainien cet année, mais le risque du "syndrôme hollandais" fondé sur l’argent de la diaspora n’est pas écarté.
- La pauvreté a été réduite cette année, à un rythme moins soutenu que les années précédentes.
Des déceptions
- Le secteur financier doit encore poursuivre sa modernisation, tant dans le domaine bancaire que dans celui du marché des capitaux.
- L’inflation, entraînée par une hausse de la consommation des ménages, a cru de manière rapide en 2005, à l’exemple des téléphones portables. Cette surchauffe des prix est l’une des conséquences de l’afflux d’argent de la diaspora vers des secteurs non-productifs.
- Le secteur de l’assurance est encore sous-développé, dans la mesure où sa part dans la richesse nationale ne représente que 1,2%.
- Le gouvernement a une tendance à « réguler » l’activité économique, sans pour autant mettre en chantier les réformes nécessaires pour diversifier l’économie.
- Les investissements dans le secteur industriel ne sont pas assez importants par rapport aux besoins du secteur productif. De même, le secteur agricole a besoin d’investissement pour augmenter la qualité des produits, prélude à une augmentation des exportations.
- La déficit de la balance des paiements s’est accentué, montrant que la compétitivité des productions locales est incertaine.
- La dette extérieure de la Moldavie n’a pas été restructurée, ce qui implique que sa notation n’a pas progressé. La hausse de la facture énergétique risque de la rendre plus coûteuse à l’avenir.
Florent Parmentier, analyste-politique pour Moldavie.fr