Article par Cristina Burlacu, lycéenne
J’habite la ville de Floresti, dans le nord de la Moldavie. C’est une petite ville, mais très chère et importante pour ses habitants. La vie de notre ville bien aménagée et propre n’est pas fort dynamique. Ici la tranquillité et l’équilibre dominent. Les gens sont bons et bienveillants, mais la force motrice de la ville et la garantie du lendemain sont assurées par les jeunes.
Malgré le silence qui nous entoure et qui nous domine, je suis fort inquiète par les difficultés des jeunes et des ados de Floresti et leur situation actuelle. Premièrement, je veux parler du pessimisme des jeunes envers le jour qui vient. D’après moi, le fait que les jeunes sont tellement incertains et douteux envers leur avenir est un grave problème. Ils craignent de ne pas avoir emploi après la faculté. Ça les rend pessimistes et ils ne veulent pas lutter parce qu’ils voient la situation dans notre pays : migration en masse des Moldaves à l’étranger pour gagner leur vie et entretenir leurs familles. C’est une question de mentalité, de psychologie. On doit encourager et motiver les jeunes. C’est absolument nécessaire qu’ils aient des enjeux et qu’ils aillent en avant pour atteindre leurs buts.
Un autre problème est le manque d’emplois, ce qui stimule le parasitisme et les petits salaires qui ne couvrent pas les besoins. La pauvreté est un problème grave pour tous les jeunes moldaves. Elle nait l’incapacité de s’intégrer dans la société, l’impossibilité de continuer les études. De plus, les jeunes sont totalement entretenus par leurs parents qui travaillent à l’étranger. C’est un autre fait qui encourage le parasitisme.
Un autre problème à résoudre est la passivité des ados et des jeunes dans la vie culturelle de notre ville. Ce fait doit concerner les autorités locales, car il faudrait que les jeunes soient des sources de créativité et d’énergie. Beaucoup de jeunes passent la plupart du temps devant l’ordinateur, en jouant, en naviguant sur l’Internet sans limite. Ils perdent ainsi beaucoup de temps sans faire quelque chose d’utile pour eux.
Je ne veux pas éviter de parler de l’insuffisance de clubs sportifs et artistiques censés diversifier les activités des jeunes, les intéresser à leur propre développement, élargir leurs horizons. Un aspect important qui ne doit pas être négligé c’est la nourriture fast-food qui crée une forte dépendance des jeunes et qui gâche leur santé.
Et enfin on doit mentionner un autre problème-les vices : l’alcool et la drogue, la violence qui affectent la vie et la santé.
A mon avis, une des causes de ces problèmes est bien sûr le fait que les enfants grandissent sans avoir leurs parents à côté, surtout à l’âge quand ils ont le plus besoin d’être surveillés. La famille a perdu son influence et son rôle de protectrice et d’environnement favorable pour le développement des jeunes. Voilà donc les problèmes les plus importants des jeunes de la ville envers lesquels je ne peux pas rester indifférente. En conclusion : il est impérieux de changer l’attitude des jeunes et attirer l’attention des institutions d’état sur les problèmes de la jeune génération.
Notre avenir se trouve dans nos mains. Nous, les jeunes, nous sommes les artisans de notre fortune.